vendredi 20 février 2015

Trouver des clients - 2ème partie

Hello CAL,

Me revoilà ! De très bonne humeur (comme d’habitude), surtout que j’ai eu pas mal de retours positifs de personnes qui ont visité mon blog. Je suis (presque) littéralement sur un nuage. Je sais, ça fait plusieurs semaines (quelques mois) que j’écris mais ça fait toujours plaisir.
J
Donc, pour continuer à illuminer mes journées, je t’exhorte à me laisser des commentaires sympas (en bas de page) si tu apprécies ce blog. En plus, tu auras une réponse personnalisée de ma part (en tout cas, je ferai mon possible pour…). Tu peux même partager le blog autour de toi si tu penses qu’il peut plaire à tes connaissances.

Voilà, c’était ma minute « autopromotion ». On peut maintenant revenir à nos moutons.

La semaine dernière donc, nous avions entamé l’épisode 3 de notre dossier "Survivre au quotidien lorsque l'on est freelance", dont voici la suite :

Trouver des clients : Episode 3-bis 


Dans la 1ère partie de cet épisode 3, nous avions parlé de l’importance de travailler sa visibilité auprès des potentiels clients (qui ne peuvent pas vous recruter s’ils ne vous connaissent pas… CQFD !)  

Mais parallèlement à cette visibilité, il faut également travailler son image professionnelle, qui est véhiculée (entre autres) par votre adresse email.
Beaucoup de consultants ou freelance sénégalais utilisent des adresses internet gratuites (yahoo, hotmail…). Certains vont même jusqu’à utiliser des noms très fantaisistes (Fatalgrand82@adresse.fr; choupinette@adresse.com; superthiof@adresse.com...), en pensant que "Grawoul[1], l’essentiel c’est de pouvoir envoyer et recevoir des mails, non ?".

Mauvais calcul ! On est en 2015 et le fait de ne pas avoir une véritable adresse professionnelle peut être extrêmement rébarbatif d’un point de vue professionnel. Cela ne concourt pas à poser une image professionnelle positive et on peut même être perçu comme un amateur.

Le mieux donc est d’avoir une vraie adresse professionnelle (vous pouvez acheter un nom de domaine, cela coûte très peu cher à l’année… et vous pourrez même développer un site web dans la foulée. Mais bon, pour cette 2ème phase nous n’y sommes pas encore !).

Si (vraiment) vous ne pouvez pas avoir une adresse professionnelle, créez-vous une adresse @gmail, (en utilisant uniquement les informations liées à vos noms et prénoms SVP !), qui reste la plus professionnelle des mails gratuits (même si ça arrache quand même moins que mariannk@monentreprise.com).

La recherche de clients proprement dite
Mais être visible et avoir une belle image ne vous apportera pas les clients sur un plateau (mais ça aide à concrétiser l’affaire). Il vous faudra (continuer à) vous bouger et aller chercher les clients.

Mais comment aller chercher des clients lorsque (comme moi) on n’aime pas prospecter ?

Ici aussi, on a plusieurs options (vous avez vu comme la vie de freelance n’est faite que de solutions ?). En voici quelques unes :

Option #1 : Mettez en place un réseau de professionnels diversifiés et fiables
Les projets sur lesquels on travaille en tant que freelance nécessitent généralement des compétences diverses et on travaille souvent avec des profils complémentaires aux nôtres, parfois freelance comme nous. Ils représentent un réseau précieux car ils ne manqueront pas de vous contacter sur une de leur mission s’ils ont besoin d’un profil comme le vôtre (on en a déjà parlé dans un précédent post : les ¾ des missions que vous décrocherez le seront par ce biais). Et comme ça marche dans les deux sens (vous aussi vous les solliciterez sur les projets qui nécessitent d’autres compétences), tout le monde y gagne.  

Option #2 : Se constituer un réseau de freelances qui font la même chose que nous
Je vois plusieurs avantages à cette option : vous vous tenez au courant de l’actualité liée à votre secteur, vous échangez sur vos idées respectives (ce qui crée une certaine émulation) et ils s’adresseront à vous pour soulager leur agenda trop rempli ou pour vous "refiler" une mission qu’ils n’ont pas envie de prendre. Ici aussi, ça marche dans les deux sens.

Option #3 : Utiliser le portage professionnel
Le portage professionnel consiste pour une entreprise spécialisée (on va l’appeler l’agent) à placer des prestataires chez ses clients, en prenant une commission au passage. C’est une option qui a ses bons et ses moins bons côtés :
- Les clients sont ceux de l’agent (qui vous fera certainement signer un contrat d’exclusivité). Vous devrez donc impérativement repasser par celui-ci (l’agent) si vous voulez retravailler avec eux (les clients).
- Vous ne serez pas totalement indépendant et devrez travailler selon les consignes, normes et principes de l’agent. Un peu comme si vous étiez salarié donc… ce qui n’est pas top si vous vous êtes lancé dans l’auto-entreprenariat pour l’indépendance.
+ Vous évoluez dans un milieu plutôt haut de gamme, ce qui est plutôt valorisant et vous permet d’étoffer vos références
+ L’agent négocie le contrat à votre place et arrive à gonfler les prix (normal, il pense à sa commission), ce qui donne un coup de boost à vos économies.  

Après, l’essentiel quand on est freelance, c’est bien de s’éclater et cela vaut pour toutes les étapes (oui, même celle de recherche de clients).

Donc ça ne sert à rien de monter tout un diagramme de Gantt avec les différentes étapes de recherche de clients. Normalement, tout ce qu’on a vu se mettra en place tout seul au fur et à mesure que vous avancerez, sans que vous ayez réellement besoin d’y réfléchir consciemment.


Bon, je crois que c’est le moment de prendre congés. 

La semaine prochaine, nous parlerons d’une étape importante dans le travail de freelance : la facturation. Mais attention, pas l’établissement de la facture, non (ça je crois que tout le monde sait faire). Nous parlerons plutôt de "comment gérer les clients mauvais payeurs", point qui revient le plus dans les discussions d’entrepreneurs après (ou avant, selon les cas) la recherche de clients.  

Bonne lecture et bonne semaine. 




[1] Ce n’est pas grave

1 commentaire:

  1. Article très intéressant surtout sur la partie réseau de freelance. Il est clair que la méthode consistant à prospecter directement les entreprises est de moins en moins productives. Le monde professionnel est basé essentiellement sur le réseautage et le système de recommandations.
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