Hello CAL,
Me
revoilà ! De très bonne humeur (comme d’habitude), surtout que j’ai eu pas
mal de retours positifs de personnes qui ont visité mon blog. Je suis (presque)
littéralement sur un nuage. Je sais, ça fait plusieurs semaines (quelques mois)
que j’écris mais ça fait toujours plaisir.
J
Donc, pour
continuer à illuminer mes journées, je t’exhorte à me laisser des commentaires
sympas (en bas de page) si tu apprécies ce blog. En plus, tu auras une réponse
personnalisée de ma part (en tout
cas, je ferai mon possible pour…). Tu peux même partager le blog autour de
toi si tu penses qu’il peut plaire à tes connaissances.
Voilà,
c’était ma minute « autopromotion ». On peut maintenant revenir à nos
moutons.
La semaine
dernière donc, nous avions entamé l’épisode 3 de notre dossier "Survivre au quotidien lorsque l'on est
freelance", dont voici la suite :
Trouver
des clients : Episode 3-bis
Dans la 1ère
partie de cet épisode 3, nous avions parlé de l’importance de travailler sa
visibilité auprès des potentiels clients (qui
ne peuvent pas vous recruter s’ils ne vous connaissent pas… CQFD !)
Mais parallèlement
à cette visibilité, il faut également travailler son image professionnelle, qui
est véhiculée (entre autres) par
votre adresse email.
Beaucoup de
consultants ou freelance sénégalais utilisent des adresses internet gratuites
(yahoo, hotmail…). Certains vont même jusqu’à utiliser des noms très
fantaisistes (Fatalgrand82@adresse.fr;
choupinette@adresse.com; superthiof@adresse.com...), en pensant que
"Grawoul[1],
l’essentiel c’est de pouvoir envoyer et recevoir des mails, non ?".
Mauvais
calcul ! On est en 2015 et le fait de ne pas avoir une véritable adresse
professionnelle peut être extrêmement rébarbatif d’un point de vue
professionnel. Cela ne concourt pas à poser une image professionnelle positive
et on peut même être perçu comme un amateur.
Le mieux donc
est d’avoir une vraie adresse professionnelle (vous pouvez acheter un nom de domaine, cela coûte très peu cher à
l’année… et vous pourrez même développer un site web dans la foulée. Mais bon,
pour cette 2ème phase nous n’y sommes pas encore !).
Si (vraiment)
vous ne pouvez pas avoir une adresse professionnelle, créez-vous une adresse @gmail,
(en utilisant uniquement les informations
liées à vos noms et prénoms SVP !),
qui reste la plus professionnelle des mails gratuits (même si ça arrache quand même moins que mariannk@monentreprise.com).
La recherche
de clients proprement dite
Mais être visible et avoir une belle image ne vous
apportera pas les clients sur un plateau (mais
ça aide à concrétiser l’affaire). Il vous faudra (continuer à) vous bouger
et aller chercher les clients.
Mais comment aller chercher des clients lorsque (comme moi) on n’aime pas
prospecter ?
Ici aussi, on a plusieurs options (vous avez vu comme la vie de freelance n’est
faite que de solutions ?). En voici quelques unes :
Les projets sur lesquels on travaille en tant que
freelance nécessitent généralement des compétences diverses et on travaille
souvent avec des profils complémentaires aux nôtres, parfois freelance comme
nous. Ils représentent un réseau précieux car ils ne manqueront pas de vous
contacter sur une de leur mission s’ils ont besoin d’un profil comme le vôtre (on en a déjà parlé dans un précédent
post : les ¾ des missions que vous décrocherez le seront par ce biais).
Et comme ça marche dans les deux sens (vous
aussi vous les solliciterez sur les projets qui nécessitent d’autres
compétences), tout le monde y gagne.
Option #2 :
Se constituer un réseau de freelances qui font la même chose que nous
Je vois plusieurs avantages à cette option :
vous vous tenez au courant de l’actualité liée à votre secteur, vous échangez
sur vos idées respectives (ce qui crée
une certaine émulation) et ils s’adresseront à vous pour soulager leur
agenda trop rempli ou pour vous "refiler" une mission qu’ils n’ont
pas envie de prendre. Ici aussi, ça marche dans les deux sens.
Option #3 :
Utiliser le portage professionnel
Le portage professionnel consiste pour une
entreprise spécialisée (on va l’appeler l’agent)
à placer des prestataires chez ses clients, en prenant une commission au
passage. C’est une option qui a ses bons et ses moins bons côtés :
- Les
clients sont ceux de l’agent (qui vous
fera certainement signer un contrat d’exclusivité). Vous devrez donc
impérativement repasser par celui-ci (l’agent)
si vous voulez retravailler avec eux (les
clients).
- Vous
ne serez pas totalement indépendant et devrez travailler selon les consignes, normes
et principes de l’agent. Un peu comme si vous étiez salarié donc… ce qui n’est
pas top si vous vous êtes lancé dans l’auto-entreprenariat pour l’indépendance.
+ Vous évoluez dans un milieu plutôt haut de
gamme, ce qui est plutôt valorisant et vous permet d’étoffer vos références
+ L’agent négocie le contrat à votre place et
arrive à gonfler les prix (normal, il
pense à sa commission), ce qui donne un coup de boost à vos économies.
Après, l’essentiel quand on est freelance, c’est bien
de s’éclater et cela vaut pour toutes les étapes (oui, même celle de recherche de clients).
Donc ça ne sert à rien de monter tout un diagramme
de Gantt avec les différentes étapes de recherche de clients. Normalement, tout
ce qu’on a vu se mettra en place tout seul au fur et à mesure que vous
avancerez, sans que vous ayez réellement besoin d’y réfléchir consciemment.
Bon, je crois que c’est le moment de prendre
congés.
La semaine prochaine, nous parlerons d’une étape importante dans le
travail de freelance : la facturation. Mais attention, pas l’établissement
de la facture, non (ça je crois que tout
le monde sait faire). Nous parlerons plutôt de "comment gérer les
clients mauvais payeurs", point qui revient le plus dans les discussions d’entrepreneurs
après (ou avant, selon les cas) la
recherche de clients.
Bonne lecture et bonne semaine.
Article très intéressant surtout sur la partie réseau de freelance. Il est clair que la méthode consistant à prospecter directement les entreprises est de moins en moins productives. Le monde professionnel est basé essentiellement sur le réseautage et le système de recommandations.
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