Bonjour Cher Lecteur,
Comment vas-tu depuis la dernière fois (je crois qu’on
peut se tutoyer maintenant qu’on se connait (presque) bien) ?
Alors aujourd’hui, j’ai envie de parler d’une
nouvelle découverte que j’ai faite récemment : le Sénégal !
Huum, je te
vois d’ici te gratter la tête en te demandant si j’ai perdu la mienne "comment peut-elle découvrir le Sénégal alors
qu’elle y vit ?"... Ahaaaa, et là, je vois que tu commences à
comprendre où je veux en venir, en même temps que tu te poses la question.
Alors voilà ! Dernièrement je me suis rendue à Tambacounda, pour
une mission (à priori, c’est le genre d’endroit où les Dakarois ne vont pas en
vacances…). Evidemment lorsque j’ai annoncé mon voyage à mon entourage, tout le monde a compati (???) et chacun y est allé de sa petite anecdote "tu sais à Tamba il fait tellement chaud que
tu peux faire cuire un œuf directement sur l’asphalte". Moi évidemment
lorsqu’on me dit cela, la 1ère chose à laquelle je pense, c’est
"et qui est le rigolo qui a eu l’idée
de se faire cuire un œuf sur l’asphalte à la base ?!"
Enfin bref, passons. Ayant quand même l’habitude de
voyager – et ayant survécu – dans des zones où l’amplitude thermique dépassait quelques fois les 20°C, c'est le cœur léger que j’ai entamé mon périple. Je dois
avouer que j’aime les voyages par la route qui permettent quand même de voir des paysages sympa (et là j’avais 06 heures de route
devant moi en perspective… le kif !!! jusqu’à ce que je me retrouve sur la
route en pleine nuit, et là, c’était tout de suite moins drôle… mais bon, ceci
est une autre histoire) et j’adore découvrir de nouveaux endroits.
Me voilà donc arrivée à Tambacounda. Je ne vais pas
te raconter d’histoires, la ville (le village ?) n’a rien d’une mignonne
station balnéaire, avec des espaces aménagés et des activités ludiques… En
vérité, il n’y a rien à Tamba et l’hôtel où je suis descendue à mon arrivée –
et que l’on m’avait vendue comme "un
hôtel super sympa" – m’a juste donné envie de faire demi-tour et de
reprendre la route de nuit (piscine verdâtre, chambre de 6 m² avec des traces
(je ne veux pas savoir de quoi) sur le mur, draps blancs d’une couleur bizarre,
pas de loquet aux portes - tu fermes directement à la serrure, qui a un trou par
lequel tu peux voir ce qui se passe dans le couloir… et vice versa - etc.)
Mais je suis restée (à Tamba, pas dans l’hôtel) et là, j’ai découvert ce que la "douceur de vivre" pouvait véritablement
signifier… et pas seulement grâce au nouvel hôtel où j'ai très vite déménagé (et que tu peux voir sur l’image
ci-contre).
Bien sûr il fait chaud à Tamba (j’ai cru que la
piscine était chauffée quand j’y ai plongé à 20 heures… je me
demande du coup quelle peut bien être la température de l’eau à 14h. Et non, je
n’ai pas essayé de vérifier si je pouvais faire cuire un œuf sur le goudron).
Mais en même temps, je ne passe pas mes journées
dehors, donc à la limite ça m’est égal (si vous y allez, prévoyez même une
petite laine, les gars sont des malades de la clim dans la zone…).
Non, ce qui m’a le plus marqué moi, c’est la
gentillesse, la douceur et la disponibilité des gens à Tambacounda. J’ai
retrouvé tout le sens de la Téranga[1]
sénégalaise (perdue depuis longtemps à Dakar) dans cette bourgade du fin fond
du Sénégal Oriental, où les gens se plient en quatre pour vous mettre à l’aise
et vous faire plaisir. En plus, ils prennent le temps de vivre, no stress,
personne ne court dans tous les sens (bon après, à près de 43°C à l’ombre, tu me diras qu’on n’a pas forcément envie de courir).
La morale et le lien avec ma vie de freelance ?
Eh bien c'est bien elle qui m’a fait découvrir un autre aspect de la vie, différent de ce que je pouvais trouver dans les grandes capitales où j’avais
l’habitude de me rendre.
Et de découvrir qu’il y a au Sénégal "une
autre culture" que celle des Dakarois (stressés, soupe au lait, limite désagréables…)
m’a donné envie de mieux connaitre mon pays et d’aller à la rencontre de mes compatriotes du cœur du Sénégal. D’ailleurs j’ai déjà des voyages prévus dans d’autres
régions tout aussi reculées, donc je pense que je suis bien partie pour mon
tour du Sénégal (en plusieurs séquences quand même. Faut pas oublier que je
reste une citadine).
Et peut-être même que je saurai te donner envie à toi aussi, Cher Lecteur, de découvrir ce pays auquel je suis très attachée (j'avoue, je suis assez sentimentale de ce point de vue... je peux aller n'importe où dans le monde, du moment que je peux revenir chez moi).
Bon, sur ces bonnes paroles, je te dis au revoir, et j'espère que tu seras au rendez-vous samedi prochain.
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