lundi 21 décembre 2015

Guide de survie au bureau : les collègues toxiques (Part 1)



Ouh la la ! Je sais, ça fait un bail que je n’ai pas écrit. Mais ne m’en veux pas AL, c’était pour la bonne cause (courir après les contrats et marchés J) et à ma décharge, tu m’as terriblement manqué (et j’ai été très contente de recevoir des appels de mes amis qui « m’encourageaient vivement » à recommencer à poster)


Alors, il y a quelques jours j’ai lu un article sur l’attitude à adopter face à des collègues difficiles (qu’il ne fallait pas jouer son jeu, qu’il fallait prendre ses distances etc. etc.) et ça m’a rappelé mes années en entreprise. Et je me suis rendue compte que les "collègues toxiques" étaient un mal qui semblait être plus répandu qu’on ne le pense.

J’ai donc décidé de te fournir un petit guide de survie (j’adoooore les guides de survie… Ah je te l’ai déjà dit ? Je t’ai aussi dit qu’il faudrait que j’en fasse un bouquin un de ces jours ? Huum)… petit guide de survie donc pour faire face à certains collègues qui te tapent sur les nerfs (et te causent même parfois des soucis avec ta hiérarchie).
Naaaaan, je blague... Je vais te dire comment les gérer :)
Voici donc 8 collègues pénibles, que j’ai personnellement rencontrés au fil des années (j’en rencontre encore aujourd’hui) et que j’ai appris à gérer… ou à éviter.


1.      Monsieur (ou quelques fois Madame, mais c’est plus rare…) "Je sais tout"
M. Je-sais-tout, c’est le collègue qui est toujours prêt à te dire qu'il a/avait/aura raison sur n'importe quel sujet : cette excellente présentation que tu as faite? Pffff, il aurait (il a d'ailleurs déjà fait) faire mieux. Beaucoup mieux… le nouveau laptop superslim et qui réagit au ¼ de tour que tu viens d’acheter ? Ouais, sympa ta bécane avec sa coque imitation métal (aaaaargh...), mais lui envisage de s’acheter la dernière machine qui, à l’écouter, est presque aussi rapide qu’un calculateur de laboratoire (évidemment, il n’achètera jamais rien

En plus, il n'arrête pas de te rappeler qu'il a fréquenté une très bonne école (il était d’ailleurs toujours 1er de la classe et il se faisait réprimander par son père lorsque sa moyenne descendait en dessous de 19/20), il a fait la meilleure université du monde... à Prague (les gens ne la connaissent pas vraiment mais ils ont un programme super pointu, tout comme leurs critères d’admission et ils ne prennent pas n’importe qui… ben voyons !), il a  tout vu, tout fait et sait mieux que toi ce qui convient le mieux.

Bref, il t’éneeeerve !!!

Comment gérer M./Mme Je-sais-tout ? Prépare tes preuves.
Si vous devez travailler ensemble sur un projet, prépare ta partie en amont (ne lui envoie rien, il dénigrerait tes idées pour finir par les proposer lui-même à Big Boss), qu'elle soit inattaquable, infaillible, et assure toi d'avoir des documents pour soutenir tes idées.  

Et surtout, si tu sais que tu as raison, et que tous les autres le savent aussi, hoche la tête et sourit à ses affirmations farfelues. Inutile de t’énerver contre lui (oui je sais, c’est une tête à claque mais bon), ça lui donnerait trop d’importance.


2.      Le collègue qui critique tout et tout le monde
Voici un autre collègue qui mettra ta patience à rude épreuve. C’est ce collègue qui n’a véritablement rien d’intéressant à dire ou à apporter, et qui va systématiquement te dévaloriser pour se mettre lui-même en valeur.

Il va s’attacher à un détail (évidemment négatif) de ton travail et attirer l’attention de tout le monde – de préférence au cours d’une réunion avec Big Boss – autour de ce léger défaut, alors que l’ensemble de ton travail est juste impec.


Il semble plus intéressé par le fait de pointer ce qui ne va pas que de véritablement trouver une solution pour y remédier (comme s’il pouvait résoudre quoi que ce soit de toute manière… pfffff).

Mais ce que j’ai noté, c’est que ce genre de personne se comporte ainsi pour détourner l’attention de ses propres lacunes. 

En y regardant de plus près tu te rendra compte que c’est souvent quelqu’un qui passe son temps à louvoyer et qui arrive à ne jamais prendre de décisions qui pourraient l’engager (avec un peu de chance, quelqu’un le fera à sa place ou mieux, la décision se prendra d’elle-même. Dans les 2 cas, sa passivité lui permettra de dégager en touche rapidement en cas de besoin).






Comment se comporter face au Critique ? (Alors non, même si c'est tentant, on ne lui éclate surtout pas la tête contre le mur…)
L’idée, pour réagir face à ce genre d’attaques, en particulier si elles ont lieu en public (n’oublie pas que le collègue hypercritique cherche avant tout à prouver sa « supériorité » à tout le monde, à tes dépens), c’est de reporter l’attention sur l’assaillant lui-même. Parce que, même s’il veut paraître brillant en te dénigrant, il n’a généralement pas d’alternative à proposer : il critique ce que tu as fait, mais n’a jamais rien d’autre à suggérer.

Il te suffit donc de lui répondre : « Que proposes-tu à la place ? » et de le regarder s’empêtrer dans ses explications (jouissif !).

3.      Le Super Busy
Qu’est-ce qu’il peut être agaçant celui-là alors ! Tu sais, c’est le gars qui passe son temps à s’occuper de ce que font les autres et en même temps se plaint que personne ne fait jamais rien dans cette entreprise et qu’il doit se coltiner tout le travail.

Sa stratégie : faire croire en permanence qu’il a tellement de travail qu’il ne peut juste rien rajouter comme tâche (il fait déjà tout le travail dans cette boite, faut quand même pas pousser).
Alors qu’en bon parasite, il passe son temps à refiler ses tâches aux autres, pour ensuite en retirer tout le crédit dès que le travail est fait.

Et comme il reste souvent très tard au bureau, Big Boss l’adore.
Ä  NB : quand tu creuses un peu (tu demandes à ses voisins d’open space ou mieux, tu restes tard un jour), tu réalises qu’il reste après les autres, pas pour travailler mais pour passer ses coups de fil perso lorsque tout le monde est parti

Rageant !

Comment survivre à Super Busy ? Evite-le !!!

Fais semblant d’être toi-même super busy quand tu le croises (tu n'as pas le temps, là maintenant tout de suite, mais tu promets de discuter avec lui dès que tu as fini ce dossier super urgent) ou mieux, fais semblant de ne pas l’entendre (fonctionne seulement si tu as des écouteurs dans les oreilles).

Parce qu'en réalité, SB est le plus grand "time waster" que tu aies jamais croisé, qui passera une heure à t’expliquer pourquoi le travail n’avance pas dans cette boite, parce que les gens passent trop de temps à papoter à la machine à café (ben voyons !)


4.      La pipelette
La pipelette sait tout sur tout le monde et s’est donnée pour mission de partager cette mine avec quiconque voudra bien l’écouter… ou pas. Même si tu n’as rien demandé, tu en apprendra toujours plus que tu ne l’aurais voulu sur les intrigues qui agitent l'entreprise (oui, la pipelette a le sens du sensationnel).

Même si la pipelette n’est pas forcément méchante, elle adore partager les news (à croire qu’elle en a fait son fond de commerce) et n’hésite pas à diffuser des rumeurs auprès de Big Boss (elle fait d’une pierre deux coups : elle assouvit sa passion – le Gossip – et se fait « bien voir » (c’est vite dit) de la Direction Générale, qui la considère comme une vraie mine d’information).

i  Alors j’aimerais éclaircir un point ici : j’utilise le pronom « elle » en accord avec pipelette et non parce que les pipelettes sont des femmes. En fait, il ressort de mon expérience personnelle que les plus grandes pipelettes d’entreprise que j’ai rencontrées étaient… des hommes !

Comment te protéger de la pipelette ? En gardant la bouche fermée… toujours !!!
Ne communique jamais avec la pipelette sur un sujet si tu ne veux pas que cela se retrouve exposé sous l’arbre à palabre (en l’occurrence la machine à café). Rappelle-toi, tout ce que tu diras à la pipelette pourra être et sera retenu contre toi. 

Par contre, si un jour tu veux diffuser une information, la pipelette pourra t’être fort utile : il te suffira de lui en parler, en lui demandant de garder cette information confidentielle (voire sensible) pour elle.

Et tu devrais avoir ton résultat dans la ½ heure.

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Bon, je pense que je vais m’arrêter ici pour aujourd’hui (de toute façon, tu as de quoi commencer à "auditer" tec collègues pénibles) et je te présenterai les 4 autres profils toxiques dès la semaine prochaine. 

Et je promets (jusqu’à nouvel ordre) de ne plus rester aussi longtemps sans poster quelque chose.

D'ici là, je te souhaite un Joyeux Noël et plein de cadeaux du père Noël


Xo

1 commentaire:

  1. Très pertinent cet article. on voit qu'on rencontre ces personnes dans tous les entreprises.

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Salut Ami Lecteur
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